C’est au cœur du siège de l’UNESCO, à Paris, que s’est tenue une rencontre à haute portée stratégique : le Forum inaugural de la Diplomatie Technologique, un événement d’envergure qui marque un tournant dans l’articulation entre gouvernance mondiale, innovations numériques et dialogue multilatéral. À cette occasion, le Système Européen de Coopération (SEC) a pris une part active aux échanges, affirmant sa place parmi les acteurs engagés pour une diplomatie technologique inclusive et responsable.
L’événement a réuni plus de 75 personnalités de premier plan issues de divers continents, à l’intersection du droit international, des sciences avancées, de la régulation numérique, de la diplomatie et des grandes industries technologiques. Sous l’égide de Lidia Brito, Directrice générale adjointe pour les sciences naturelles à l’UNESCO, les débats ont mis en lumière les défis éthiques, politiques et économiques que soulèvent les transformations numériques rapides, dans un contexte mondial de plus en plus fragmenté.
Le Système Européen de Coopération, représenté par Monsieur Niko Smith et Madame Boubacar Gado Idi Hadjaratou, a apporté une contribution remarquée. Très engagés tout au long de la journée, les deux délégués ont activement pris part aux panels, notamment ceux dédiés à la souveraineté numérique et aux coopérations régionales. Leur participation a permis de défendre la nécessité d’un multilatéralisme numérique fondé sur l’inclusion des jeunes, l’harmonisation des normes technologiques, et l’autonomie stratégique des États et des territoires.
À travers des prises de parole ciblées et des échanges nourris avec les autres intervenants, les représentants du SEC ont souligné l’importance de renforcer les mécanismes internationaux de coopération numérique. Ils ont également mis en avant le rôle que peuvent jouer les think tanks indépendants comme le SEC dans la construction de passerelles entre législateurs, industries et société civile, en particulier dans les régions en développement.

Les travaux du forum ont été enrichis par la participation d’intervenants de haut niveau, dont :
- Philip Thigo, Ambassadeur de la technologie pour la République du Kenya,
- Hoda Alkhzaimi, experte nationale pour l’économie du futur des Émirats arabes unis,
- Ashutosh Chadha de Microsoft,
- Kai Zenner, conseiller en politique numérique au Parlement européen,
- Titi Akinsanmi, membre du Partenariat mondial pour l’inclusion numérique,
- Georja Calvin-Smith de France24,
- ainsi que plusieurs ambassadeurs et directeurs d’organismes internationaux.
Organisé autour de panels analytiques, d’un Oxford-style debate et d’échanges en format fireside chat, le forum a favorisé un dialogue franc et prospectif. Le SEC y a rappelé la nécessité de poser les bases d’une diplomatie technologique proactive, solidaire et interopérable, ancrée dans les réalités géopolitiques et portée par des principes de transparence, d’équité d’accès et de régulation responsable.
En tant qu’organisation engagée pour le dialogue global sur l’innovation et les droits numériques, le Système Européen de Coopération salue l’organisation exemplaire de ce forum par l’UNESCO et se félicite de l’orientation donnée aux travaux. Cette participation s’inscrit dans la continuité des missions défendues par le Président du SEC, Monsieur Gabriel MVOGO SAINT, dont la vision stratégique place la technologie au cœur des dynamiques de paix, d’éducation et de développement économique durable.
Le Système Européen de Coopération réaffirme sa disponibilité à travailler aux côtés des institutions internationales et des partenaires technologiques afin d’amplifier les synergies et de bâtir des modèles de gouvernance numérique ouverts, sécurisés et inclusifs. À l’heure où le numérique reconfigure les équilibres mondiaux, le SEC se positionne plus que jamais comme un acteur essentiel de la diplomatie non gouvernementale technologique du XXIe siècle.
Niko Smith et Boubacar Gado Idi, Direction des partenariats.